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jeudi 22 juin 2017

Nice : l’État échoue à neutraliser le traître Cédric Herrou


Pour les lecteurs de Jeune Nation Cédric Herrou n’est pas un inconnu. Il est ce traître à son pays installé dans la Vallée de la Roya entre Nice et l’Italie devenu la figure emblématique du combat des gaucho-libertaires antifrançais en organisant le passage des envahisseurs bloqués à la frontière franco-italienne à Vintimille.




Comme les passages par la route côtière ou en train sont devenus difficiles, les clandestins quittent Vintimille à pied par la montagne et arrivent à Breil-sur-Roya, le premier village français. Là, des pseudos militants humanitaires, véritables traîtres, se sont organisés pour les accueillir et les aider, malgré la multiplication des poursuites judiciaires.
C’est donc à un véritable trafic de « migrants » à motivation idéologique que Cédric Herrou et ses disciples se livrent depuis plusieurs années.
À l’approche de son procès Cédric Herrou passe à la vitesse supérieure
Alors qu’il était convoqué pour être jugé en appel le 19 juin, Cédric Herrou a accéléré depuis le début du mois de juin les « passages » des convois d’envahisseurs comme une provocation à la face des autorités piteuses.
Le 7 juin Cédric Herrou a fait embarquer à bord du train en gare de Breil-sur-Roya 81 clandestins extra-européens en direction de Nice afin de déposer une pré-demande d’asile auprès de la plateforme dédiée. Nice-Matin affirme déjà que « c’est le troisième convoi du même type en peu de temps »… Escortés par la police, les traîtres militants et les envahisseurs se sont rendus au parc d’Estienne-d’Orves afin de se restaurer autour d’un pique-nique et d’entamer les premières formalités administratives. « On remplit un document qui va faciliter le travail de la plateforme d’accueil », précise Marie Mazzucco, membre de « Roya citoyenne », l’association de malfaiteurs anti-français. Puis par groupe de vingt personnes, ils ont déposé leur pré-demande d’asile auprès de la plateforme d’accueil : 13 d’entre eux ont obtenu rendez-vous avec la préfecture le même jour. Le temps que leur demande d’asile soit traitée, tous seront hébergés par des militants.
Quelques jours plus tard, le 12 juin, Cédric Herrou récidive pour la énième fois. Alors que l’accès au train leur est refusé par les gendarmes mobiles et la police ferroviaire, le cortège décide de rejoindre Nice à pied pour s’enregistrer auprès de la plateforme d’accueil des demandeurs d’asile (Pada). Nice-Matin précise que « 15 migrants, en état de fatigue avancée, ne participent pas à la marche » mais que l’association a pris en charge les billets de train jusqu’à Nice pour formuler leur demande d’asile.
Les pouvoirs publics tenus en échec ou complices ?
Reste que les autorités parfaitement conscientes et informées des ces agissements ne semblent pas animées d’une volonté nette de les faire cesser.



Pour le procureur de Nice Jean-Michel Prêtre : « Cédric Herrou va chercher des étrangers à Vintimille, en Italie, et les aide ensuite à franchir la frontière. Ces nombreux allers et retours n’en font évidemment pas un passeur au sens classique du terme, puisqu’il ne réclame aucune contrepartie financière à ceux qu’il aide. Reste qu’il a mis en place un dispositif qui, concrètement, facilite le franchissement de la frontière. » En effet, la suppression du délit « d’aide au séjour d’un clandestin en France » en 2012 n’exempte pas les justiciables qui aident les étrangers à passer la frontière.
Pourtant, après quelques gardes à vue et molles poursuites, les procédures se finissent en bienveillantes amendes et en peines avec sursis prononcées par des tribunaux que l’on sait gangrénés par l’extrême-gauche du Syndicat de la magistrature…
Cédric Herrou et les siens, pas dissuadés, pérorent à la barbe et aux nez des pouvoirs publics. Lors de son procès début janvier 2017 devant le tribunal correctionnel de Nice pour « aide à l’entrée, à la circulation et au séjour de personnes en situation irrégulière », il avait revendiqué fièrement ses actes : « Ce que je fais n’est pas un sacrifice, c’est un honneur. Notre rôle, c’est d’aider les gens à surmonter les dangers, et le danger, c’est cette frontière qui a été établie au nom du terrorisme. ».
Quelques jours après cette audience, le 18 janvier, Cédric Herrou était placé en garde à vue alors que la compagnie de gendarmerie des Alpes-Maritimes l’avait interpellé avec 3 envahisseurs à bord de son véhicule, aux environs du tunnel de Braus entre 11 heures et minuit. Mais il était libéré sans aucune poursuite judiciaire. Sa garde à vue était levée le vendredi soir, et son avocat confirmait qu’il n’y a pas « de poursuites retenues contre eux dans l’immédiat, ni convocation devant la justice »…
Une répression à géométrie variable
Face à autant de sollicitude, on ne peut s’empêcher de comparer la réaction des pouvoirs publics à Nice par rapport à celle des services de l’État à Lyon face à la réquisition-occupation d’un bâtiment vide par des militants nationalistes pour y loger des compatriotes défavorisés.
Le 27 mai 2017 au 18, rue du Port-du-Temple, dans le IIe arrondissement de la Capitale des Gaules, les militants mettent en pratique une occupation non-conforme, soit la réquisition d’un immeuble désaffecté appartenant à la municipalité. Après l’avoir sommairement aménagé, le lieu doit accueillir en priorité des sans-abris d’origine française.

Le 13 juin, pas même 3 semaines plus tard, le tribunal d’instance de Lyon rendait sa décision et prononçait l’expulsion. L’après-midi même, serruriers accompagnés de bataillons policiers évacuaient les militants par la force…
Le procès du 19 juin dans la bonne humeur générale
Concernant Herrou, lundi dernier s’est donc ouvert à Aix-en-Provence son procès en appel pour l’aide apportée, en octobre 2016, à quelque 200 envahisseurs, principalement des Erythréens et des Soudanais. Et c’est peu dire que toute cette assemblée judiciaire fait finalement peu de cas des actes des organisateurs et complices de l’invasion migratoire. Un quotidien nous informe que « son procès s’est ouvert sur un rire provoqué par le président demandant benoîtement à Cédric Herrou, lors du traditionnel interrogatoire de personnalité : « Vous vivez seul ? » Tous ceux qui assistent à l’audience savent que, chaque semaine, l’agriculteur accueille environ 180 migrants chez lui ». Très drôle effectivement…
Quoi qu’il en soit, le 10 février dernier, le tribunal correctionnel de Nice avait condamné Herrou à une amende avec sursis de 3 000 euros seulement, et uniquement pour l’aide à l’entrée de migrants sur le territoire national, car il avait ramené de Vintimille les plus déterminés à franchir la frontière. Mais, pour l’aide apportée à ceux qu’il a accueillis chez lui, puis installés dans une colonie de vacances désaffectée de la SNCF, à Saint-Dalmas-de-Tende, les juges niçois avaient estimé que l’action de Cédric Herrou entrait dans le cadre de « l’exemption humanitaire » prévue par la loi. En effet, le code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile exonère scandaleusement de poursuites pénales celui qui, sans contrepartie directe ou indirecte, a apporté « une aide visant à préserver la dignité ou l’intégrité physique de l’étranger »…


Quant au parquet, cette fois-ci, il a demandé à la cour de réformer ce jugement « aux motivations alambiquées et peu compréhensibles qui ont conduit le parquet de Nice à faire appel » et de ne pas retenir cette exemption humanitaire. Selon l’avocat général, il y a eu une contrepartie à l’aide apportée par Cédric Herrou, car « lorsque l’aide s’inscrit dans la contestation globale de la loi, elle sert une cause militante et constitue à ce titre une contrepartie ». Confirmant donc implicitement au passage qu’il s’agit bien d’acte de trahison dont Herrou se rend régulièrement coupable.

L’accusation a estimé encore que « 3 000 euros avec sursis, cela n’est pas proportionné à l’aide apportée à plus de deux cents personnes ». Quant à la restitution du véhicule de l’association Roya citoyenne, utilisé pour transporter les migrants, ordonnée par le tribunal, elle est, aux yeux de l’avocat général, « incohérente et de nature à encourager la récidive ».
La cour rendra sa décision le 8 août.

Une trahison pompe aspirante de l’invasion

Les conséquences des actes d’encouragement des clandestins par le traître Cédric Herrou sont pourtant faciles à mesurer. C’est l’explosion du flux des envahisseurs violant la frontière : selon les chiffres de la préfecture, plus de 33 000 étrangers en séjour irrégulier ont été interpellés en 2016, plus que sur toute l’année 2015 (27 000). Et quelque 1 500 mineurs isolés étrangers ont été pris en charge en 2015, contre seulement 348 en 2016.

Cédric Herrou doit être mis hors d’état de nuire. Vite !

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